27 11, 2011
Du rien au tout
En atteignant cet extrême sud de la péninsule malaise, nous parachevons notre escalade du niveau de développement : Cambodge, Thaïlande, Malaisie, mais avec Singapour c’est le développement à son paroxysme ! La Cité-Etat ultra-moderne devenue prospère notamment par sa situation maritime regorge de building tous érigés vers le ciel. Ils rivalisent bien sûr pour la hauteur mais c’est aussi un véritable spectacle architectural : un laboratoire des fantaisies humaines. Seulement « libéralisme » (économique) ne semble pas sonner avec « liberté » individuelles. Ici les vigiles et les règles sont rois, tout est fait pour que le business se fasse dans des conditions les plus propres. Des sanctions draconiennes s’occupe de faire triompher ce dogme de la propreté : amendes exorbitantes pour jet de papier par terre, ou le fait de manger dans le métro. L’importation et la vente de chewing-gum a tout simplement été interdite. Et pour ne pas faire dans la dentelle, la possession de drogue dans une certaine quantité est passible de peine de mort ! Contrairement à nos attentes, la ville n’est pas une jungle urbaine mais ne nous convient pas pour autant : la vie est chère, pas possible de dormir sur un banc, ni de brûler le moindre feu rouge. Nous ne tardons pas : nous débarquons à Singapour le matin en bus et nous embarquons le soir même pour l’Indonésie.