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Retour Europe

15 02, 2012

A travers Chine et Russie

Arrivés des Philippines, il fait -10 °C lorsque nous arrivons à Pékin. Contraste énormissime. Passage du modèle t-shirt au modèle sous-couches, pull, sur-couches. Notre ami américain Sungk rencontré quelques mois plus tôt au Kirghizistan nous accueille pour la semaine. Un accueil grandiose ! On retrouve la culture chinoise qu’on a connu pendant près de 3 mois…L’ambiance est particulière, des pétards explosent à chaque coins de rues, c’est le Nouvel An de leur calendrier luni-solaire.

C’est donc dans un climat hivernal qui compense les 2 hivers qu’on a pas eu (pour Mak) que Mamita la grand-mère de Max nous rend visite. 78 ans sur la muraille de Chine, la place Tian’anmen et la Cité Interdite dans le froid, respect ! Semaine de visite tranquille avant de chausser nos bottes de 7 lieux tant attendues : le transsibérien qui nous ramène en Europe. On procède par étapes pour éviter les surcoûts des trains internationaux. Après avoir transité en Mandchourie et en Sibérie, nous embarquons finalement pour Moscou. Il fait maintenant -35 °C en pleine journée, le simple fait de respirer forme de petits cristaux de glace dans nos narines. Vu les températures, pas de pause inutiles ni même au mythique lac Baïkal, rien de plus « Normal » (le mot utilisé à tout bout de champs par les russes).

Avec les faces familières des russes, il est enfin plus écrit « étrangers » en gras sur nos fronts ! Les trains à couchette sont plus confort qu’on le pensait et tout à fait opérationnels malgré le froid. On peut laisser ça aux communistes : des services publiques irréprochables ! Le confinement est propice à la rencontre, et nous voyageons avec 3 russes excellents. Malgré nos problèmes de communication (le seul mot commun est Vodka), les discussions vont bon train (sans mauvais jeu de mot), souvent plus fluides après la demi bouteille de vodka du soir…(par personne bien sûr). 7000 km à travers la Sibérie, la taïga, les steppes enneigées et 4 tranches horaires. A travers la fenêtre il faut dire que ça fait très « voyage », mais il faudra quand même qu’on nous explique l’expression montagnes russes.

C’est donc avec près de 140 heures de train dans les pattes que nous atteignons enfin Moscou. On se donne 1 jour de visite (le Kremlin, la place Rouge…) et 2 autres pour St-Petersbourg que nous rejoignons aussi en train (accueil tout bueno dans une « petite suisse » russe). Il est temps de remonter les vélos pour faire le dernier saut vers l’Europe yihaaaaaaa !